Le réchauffement climatique est au cœur des préoccupations mondiales : +5°C en 20 000 ans // +5°C prévus entre 2020 et 20100.

Le principal facteur de cette catastrophe écologique est une augmentation des gaz à effet de serre suite aux activités de l’homme piégeant une partie du rayonnement solaire. Ceci provoque une hausse des températures. Depuis 1990, par exemple, les émissions de CO₂ (principal gaz à effet de serre à 70%) liées à la combustion des énergies fossiles dans le monde ont augmenté de 60%. Nos émissions de gaz à effet de serre sont trop importantes et des actions doivent être mise en place pour les réduire.

En France, le gouvernement a adopté la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) dans le cadre de la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV) qui fixe des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 et donne des pistes pour atteindre la neutralité carbone.

En France, atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 implique une division par 6 des émissions de gaz à effet de serre sur son territoire par rapport à 1990.

Par ailleurs, une taxe carbone est appliquée en France sur les énergies fossiles. Répercutée sur le produit final, leur prix augmente proportionnellement aux émissions générées pour les produire, favorisant ainsi une consommation locale et raisonnée.

Mais cela ne suffit pas…

Différent du jour de dépassement qui symbolise le moment où on a prélevé plus de ressources naturelles que la terre ne peut en produire, le jour du dérèglement 2020 a été atteint le 05 mars. Proclamé pour la première année, il représente le jour où la France a dépassé le seuil de neutralité carbone. A partir de cette date, nos éléments naturels (sols, océans, forêts…) ne peuvent plus absorber les émissions de gaz à effet de serre produites par la France.

Basé sur les objectifs que s’est fixé la France dans sa Stratégie Nationale Bas Carbone, ce jour du dérèglement montre l’ampleur des efforts qu’il reste à faire pour arriver à un équilibre.

Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, le recyclage est un vrai atout !

La production de matière première recyclée permet de diminuer la consommation de matière première naturelle et de favoriser les circuits courts et l’économie locale.

Par exemple une matière première vierge VS une matière première issue du recyclage :

• 1 tonne de papier/carton recyclé = 40kg éq CO2 économisés
• 1 tonne de verre recyclé = 460 kg éq CO2 économisés
• 1 tonne de plastique recyclé = 2290 kg éq CO2 économisés
• 1 tonne d’aluminium recyclé = 6890 kg éq CO2 économisés

Des entreprises comme le groupe Péna œuvrent en ce sens. Le groupe Péna traite et valorise au mieux les déchets qu’il réceptionne : les différentes matières sont séparées pour être valorisées en matière première recyclées. Sous forme de balles de papier, carton, plastiques ou en vrac (bois, métaux…), ces matières repartent dans des industries pour fabriquer de nouveaux produits. C’est l’économie circulaire !

Par ailleurs, afin de minimiser la mise en décharge, le groupe Péna a développé une ligne de fabrication de CSR (combustible solide de récupération) à partir de déchets non valorisables.

Le CSR produit est une excellente alternative aux énergies fossiles telles que le charbon. Il évite l’extraction d’une matière et émet 46% de CO2 renouvelable lors de sa combustion (contre 100% de CO2 non renouvelable). Cette énergie est ensuite utilisée pour alimenter les chaudières hautes températures comme celles des cimenteries locales.

Ces actions participent, à notre échelle, à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nous pouvons tous œuvrer en ce sens en optant pour les bons gestes : trier au mieux nos déchets, favoriser des modes de traitements dans le recyclage qui limitent les émissions de CO2, consommer local, limiter l’utilisation de nos véhicules personnels…  !

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